Le type idéal de max weber
Exposé
Le capital humain peut globalement se définir comme l'ensemble des capacités, connaissances et compétences que les personnes acquièrent par l'expérience, la formation et aussi/surtout l'éducation. Ce dernier concept de l'éducation varie selon les pays et les sociétés, notamment dans la manière de le mettre en œuvre, avec par exemple dans les pays scandinaves une implication très forte de l'État qui assume quasiment toutes les dépenses liées à l'éducation, ou tout a l'opposé un État qui reste un peu plus en retrait et laisse le secteur privé le concurrencer pour satisfaire le marché qu'est aujourd'hui devenu l'éducation aux États-Unis. Mais au-delà du simple débat du financement privé ou public de l'éducation se pose la question suivante :
→ l'éducation est elle un investissement rentable?
Pour y répondre, nous chercherons d'abord à savoir si les dépenses d'éducation sont à considérer comme des dépenses publiques ou un véritable investissement économique, puis nous étudierons l'importance de l'éducation d'un point de vue social, avant de conclure sur la question du financement des dépenses liées à l'éducation.
I/ Les dépenses intérieures d'éducation : dépenses publiques ou investissement économique ?
Les dépenses intérieures d'éducation (die) sont toutes les dépenses faites pour les activités d'éducation (enseignement scolaire et extra-scolaire), l'aide à la fréquentation scolaire (cantines, internats,..) et les dépenses demandées (fournitures). On prend en compte les dépenses faites par tous les agents économiques. Ces die représentent en moyenne plus de 6% du PIB des pays de l'OCDE. En France, l'État dépense chaque année 13.000$/étudiant dans l'enseignement supérieur et 6.000$/élève dans le primaire, ce qui est très couteux. Alors oui, avec cette configuration, on pourrait se limiter à parler de simples dépenses publiques.
Toutefois, l'éducation est aussi quelque