Le verbe

547 mots 3 pages
« Je ne suis point ton sauveur » ce fut les mots qui la tirèrent de sa torpeur, ce fut la gifle nécessaire pour se rendre compte du fait que rien n’était gratuit et rien n’était facile. L’explosion était bien imminente. Le volcan allait expulser son crachat et les séismes convulsifs déchirant l’écorce de la terre et se propageant rapidement telle la métastase montraient que ce qui allait se passer étaient irréversible.
Cependant Elle se tut. Elle sortit de sa maison et longea les rues de la ville. Les ruelles, les passages, les venelles et les impasses l’aidèrent à se dissoudre dans l’infiniment grand, elle l’infiniment petite démunie de la lettre. Elle accéléra ses pas parce qu’elle était sure que le rythme rapide de ses pas coupant son souffle étoufferait surement sa voix.
Elle regretta les temps passés ou enfermée dans sa chambre elle se livrait au dessin en laissant libre cours a des idées, des rêves, des réalités ou même des illusions.

Les coups de l’horloge indiquant l’heure de la prière réveillaient en elle un souvenir abyssal, un souvenir d’un monde qu’elle voulait archaïque et un sentiment de mal-être envahissait le terrain de l’esprit d’une fille qui âgée de 12 ans se débattait pour dormir forcée d’écouter son père réciter la prière matinale, une prière adressée a un dieu qui n’a pas de visage.
Au début ce ne fut pas le verbe. En tout cas le verbe n’était pas aussi nécessaire que ca comme pour Dieu lors de la création du monde. Mon monde à moi était déterminé par un mur séparant ma chambre de celle de mes parents, un monde bâti par des tas d’idées et de sentiments confus, un monde sensible à la moindre perturbation émotionnelle et que je rapprocherai facilement à celui des deux premiers cochons du conte classique connu par toute l’humanité. Les failles dans ma personnalité étaient comblées grâce au système de vase communiquant entre les deux chambres et cela par le biais des interstices des murs qui permettaient le passage fugace des ondes

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