Le vieux qui lisait des romans d'amour
LUIS SEPULVEDA (1949, Chili)
L’auteur. Luis Sepúlveda est un écrivain chilien né le 4 octobre 1949 à Ovalle. Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, traduit en trente-cinq langues et adapté au grand écran en 2001, lui a apporté une renommée internationale. Son œuvre, fortement marquée par l'engagement politique et écologique ainsi que par la répression des dictatures des années 70, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers.
Genre
Roman
Résumé
Ce livre raconte la vie de Antonio José Bolivar Proano, le « vieux », habitant de l'Amazonie. A travers ses souvenirs et la chasse d'une ocelote, l'auteur décrit l'Amazonie, ses Shuars, intelligents et respectueux de leur environnement, ses colons, ses chercheurs d'or, ses « gringos » avides, apeurés par l' »enfer vert » et aveuglés par l'appât du gain.
Le vieux, Antonio José Bolivar, âgé de septante ans environ, vit à El Idilio, petit village au nom illusoire ou ironique au cœur de l'Amazonie, en Equateur. Il y mène une vie simple, faite de chasse, de sommeil et surtout de lecture. En effet, il lit les romans d'amour que lui apporte son ami le dentiste ambulant Loachamin, virulent opposant au gouvernement. Cette lecture lui permet d'oublier sa solitude et la réalité qui l'entoure.
L'histoire commence avec la découverte, par les Shuars, d'un chercheur d'or mort. Le maire, surnommé la « Limace » à cause de sa transpiration, homme détesté des habitants, accuse les Shuars. Le vieux, fin connaisseur de l'Amazonie –il a vécu longtemps parmi les Shuars-, prend la défense de ceux-ci. Il démontre que le malheureux a été tué par une ocelot désespérée dont il venait de massacrer les petits. Les victimes de celle-ci s'accumulant, le maire décide de lancer une expédition pour chasser l'ocelot et y convie le vieux. Celui-ci part à contre cœur, regrettant sa vie paisible de lecteur. Symbole de tous les colons, le maire démontrera sa stupidité,