Aucun pays n’est épargné par la violence conjugale et la France fait partie de ceux qui participent activement à trouver des solutions.
Dans cette optique, on remarque que de plus en plus de mesures gouvernementales sont prises. Ainsi, le 08 mars 2004, dans le cadre de la Charte de l’égalité entre les hommes et les femmes, un certain nombre de mesures ont été proposées pour améliorer l’accueil des victimes de violences conjugales dans les commissariats et dans les gendarmeries. Des établissements devraient se doter d’espace de confidentialité où, les victimes seront accueillies par des professionnels spécialement formés.
En effet, la violence conjugale induit une altération des constituants de l’équilibre psychologique, ce qui explique que les victimes de ces violences soient soutenues de manière objective par le biais d’un travail d’écoute permanent, ce qui suppose de la part des personnes à leur contact de comprendre ce phénomène de violence conjugale. D’où, l’importance du développement de l’information sur le sujet, par le biais, notamment des médias et de l’éducation dans le but de prévention auprès de ces victimes. Victimes, qui sont à la fois les femmes, mais également leurs enfants, puisque ceux-ci, qui grandissent dans un tel environnement, vivent les tensions, la peur et la confusion reliées au contexte violent. L’insécurité, le manque d’estime de soi, le peu de confiance en soi sont alors les conséquences directement liées au vécu de violences.
Mais, il n’existe pas de solutions toutes faites, et les violences conjugales sont un problème complexe, d’autant plus difficile à traiter, du fait de la multiplicité des éléments qui entrent dans leurs compositions. En l’occurrence, tout reste encore à faire et à enrichir en ce domaine afin d’endiguer au mieux ce phénomène car même si autrefois, il s’agissait d’un sujet tabou, il est devenu un véritable problème de société que celle-ci tente de