Le vivant la matiere et l'esprit
Le vivant constitue un mystère. Il extrêmement difficile de définir ce que nous appelons la vie. Dans la nature tout ne vit pas. On a l’impression qu’on peut arriver à distinguer ce qui est animé de ce qui est inanimé (la matière). Le mot matière vient du latin mater, la mère, la matrice. C’est la mère commune à tous les êtres et objets. C’est ce qui constitue les objets, on peut l’appréhender par les sens. Elle existe en dehors de nous. L’esprit est un principe immatériel. Comment comprendre le lien entre la matière, le vivant et l’esprit.
I – Le vivant : matière et esprit
PLATON, Le Timée.
Il y a une âme immortelle au cerveau, une âme au thorax pour les sentiments, une âme au nombril pour la nourriture, une âme aux organes reproducteurs pour la génération. Le vivant est en mouvement : l’âme est jointe au corps : folle. Il manque la raison. Tentative de raisonnement sur le vivant : enlever l’âme permet de faire des expériences sur le corps : dualisme. Cette conception dualiste du vivant est retrouvée dans toute la tradition chrétienne. On la retrouve également chez Descartes avec la question de l’âme et du corps.
II – Le vivant n’est que matière
Chez les Epicuriens, tout est matière, l’âme et l’esprit sont composés d’atomes plus fins que les autres et même nos pensées et nos sentiments sont composés d’atomes. Chaque corps émet des simulacres qui rencontrent nos sens et permettent la représentation sensible. Le même phénomène se reproduit avec les pensées. Les pensées se forment sous l’effet de corps extérieurs ou de mouvements internes. L’esprit est une réalité physique parmi d’autres réalités. Les Epicuriens sont monistes.
III – Comment rendre compte du vivant. Vitalisme, matérialisme et finalisme
1) Une représentation mécanique du vivant
DESCARTES, Le traité de l’Homme. Utilise la fiction (« je suppose ») de l’automate. Le modèle mécaniste oublie la vie : opposition dehors/dedans. Utiliser le