Le_vivant
Introduction :
A la différence des mots "physique" ou "mathématiques", très tôt employés pour désigner des régions clairement définies de la connaissance ; le terme biologie (littéralement : "science du vivant") ne date que du début du XIXe siècle.
Cela ne veut pas dire que l'étude des êtres vivants n'a commencé que depuis 200 ans (dès l'Antiquité, des philosophes comme Aristote s'y intéresse) ; seulement, ce n'est que vers cette période que l'objet vivant est défini dans sa généralité, c'est-à-dire que la propriété "être vivant" est conçue comme, à la fois, commune et spécifique à un certain nombre d'êtres, et qu'il est possible d'en déterminer les lois.
On savait bien, depuis longtemps, évidemment, reconnaître des différences entre le vivant et le nom vivant, l'animé et l'inerte.
Mais, la science du vivant ne se constitue que lorsqu'on est à même d'expliquer et d'analyser l'ensemble des propriétés qui expliquent cette découverte.
Trois découvertes décisives :
Trois grandes découvertes fondent, en fait, au XIXe siècle, la biologie comme science :
1. La théorie cellulaire.
2. La génétique.
3. Les théories de l'évolution.
La théorie cellulaire, tout d'abord, établit l'existence d'un constituant commun à tous les êtres vivants : la cellule, qui permet la connaissance de plus en plus approfondie de tous les êtres vivants.
La génétique, ensuite, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, avec Johan Mendel, qui met en évidence les lois qui règlent la reproduction et la transmission héréditaire.
Les théories de l'évolution, enfin, avec Lamark et Darwin) qui essaye de comprendre "l'histoire" des espèces, et ruine définitivement l'idée qu'elles ont été créées, dès l'origine, une fois pour toutes. C'est là la thèse que le fixisme défendait.
Qu'est-ce qu'être vivant ?
Ce que les êtres vivants ont à la fois de commun et de spécifique, c'est d'être des organismes ; c'est-à-dire, des systèmes existants par soi, et dont toutes les