Le vol des cigognes personnage
Description physique
Le roman étant écrit à la première personne selon le point de vue de Louis, peu d'informations concernant sa description nous sont fournies de prime abord.
Durant les premiers chapitres, Louis se décrit simplement comme « un jeune homme correct sous tous rapports » (p16). Il faut attendre de le voir commencer son enquête pour en apprendre un peu plus sur son physique. Il se présente alors au lecteur en ces termes : « Physiquement, j'ai toujours éprouvé des difficultés à me décrire. Mon visage est un mélange. D'un côté, une certaine finesse : des traits ciselés par des rides précoces, des pommettes aiguës, un front haut. De l'autre, des paupières basses, un menton lourd, un nez de rocaille. Mon corps présente la même ambivalence. En dépit de ma grande taille et d'une certaine élégance, mon corps est trapu et musculeux. » (p45)
Du coup, Louis avoue apporter « un soin tout particulier à [son] habillement » (p45). Il se plaît à porter des pantalons de toiles, des chemises noires (estampillées d'une tête de mort) (p23), mais aussi des « vestes aux coupes recherchées » et des « pantalons aux plis impeccables » (p45). Comme le résume Rickiel, l'officier d'Interpol, lors de leur rencontre, Louis arbore des « allures de dandy délicat » (p331).
Autre caractéristique physique de notre héros : ses mains. Brûlées au cours de l'incendie dans lequel ont péri ses parents et son frère, elles suscitent beaucoup de questions de la part des personnes que Louis rencontre. Le jeune homme a pris l'habitude de mentir pour expliquer ce qui est arrivé à ses « doigts, difformes depuis tant d'années, dont la peau est ramifiée en minuscules cicatrices » (p37).
Son passé
Louis s'étend longuement sur son enfance lorsqu'il raconte ce qu'il lui est arrivé à Sarah, p134.
Louis Antioche est né en Afrique (Niger ou Mali). Son père, médecin, s'installe avec sa famille en Centrafrique à partir de 1963, où Louis grandit avec son frère aîné. Le 31 décembre