Le wib
15 octobre, 13 h 30. Je me présente à l’inscription. Un stand par groupe l’inscription ne prend que quelques minutes. On me remet mon badge et mon carnet de participant présentant le programme des festivités, un plan du camp et une multitude d’autres informations. Organisation : OK.
On me dirige alors vers l’entrée du camp où s’offre alors un spectacle époustouflant pour un novice des rassemblements d’une telle ampleur. Je me retrouve sur une butte, près du podium – le centre névralgique du rassemblement – qui domine une vaste étendue verte sur laquelle, au loin, sous ce radieux soleil d’octobre, une foule orange, bleue, rouge et verte est en train de monter près de 400 tentes.
14h. Les quatre branches sont appelées une par une au podium pour le lancement de l’imaginaire et c’est autant de marées de couleurs qui remontent le chemin menant au sommet de la butte. Certains pios/caras arborent fièrement un étendard de leur groupe. Une fois tout ce monde installé, la scène s’anime. Après le discours traditionnel de bienvenue, un jeune de chaque groupe est invité à déposer son foulard au pied du podium pour ce qui constitue un beau geste de fraternité si chère à notre mouvement. Un professeur déglingué débarque alors et nous présente sa nouvelle invention : une machine à remonter le temps qui est forcément à l’image de son créateur : déglinguée. L’expérience tourne au fiasco et non seulement la machine s’en retrouve endommagée mais le fluide spatio-temporelle tout chamboulé propulse dans notre époque des scouts et des