LE JOUEUR D’ECHECSStéfan ZWEIGCe livre est une découverte de littérature qui m’a vraiment révélé un nouveau mode d’écriture que j’ai trouvé fort agréable.Les mots utilisés par l’auteur sont faciles à comprendre et m’ont donné une lecture fluide et très « vivante ».J’ai beaucoup aimé ce récit qui m’a emmené dans son sillage.Dès la première page, Zweig nous pose le décor…une sorte de huis-clos au cœur d’un imposant paquebot qui fait « route de New-York à Buenos Aires ».Le récit se construit sur quatre personnages principaux, que …afficher plus de contenu…

Un jeu certes, mais un jeu de réflexion, d’analyse, de stratégie qui requiert pourtant certaines capacités intellectuelles.L’auteur relate la jeunesse de Mirko , page 13 « Sitôt que Mirko en avait fini avec les tâches ménagères, il restait assis dans une chambre, renfrogné, le regard aussi vide que celui des moutons dans le pré.. ». Ce comparatif à un animal de « Panurge » m’a plu, car on prend bien conscience du manque d’intelligence de Mirko.Zweig nous apporte de nombreux détails de la vie de …afficher plus de contenu…

Ce que j’ai trouvé palpitant c’est comment l’auteur décrit la forme de sa détention, l’emprise du jeu et la folie qui s’empare de M.B. Captif suite à son arrestation, enfermé seul dans une chambre coupée du monde, ce personnage explique : Page 43 « Vous supposez peut-être que je vais maintenant vous parler d’un de ces camps de concentration… ». Page 45, Zweig développe le mode de torture qui n’a rien de comparable aux tortures physique des camps de concentration, c’est une torture psychologique réservé aux plus nantis « On nous plaçait juste dans un néant complet ; il est bien connu que rien ne terrasse autant l’âme humaine que le