Le monde méditerranéen : empreintes de l'antiquité et du moyen age.
Problématique (ou enjeu) : quel rôle fondateur de l’espace méditerranéen dans la construction de la modernité, c’est à dire de l’Europe de la Renaissance ?
Objectif méthode : répondre à une question problématisée.
2HT1CH1 La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines. (6h)
Problématique : Comment, dans la Méditerranée antique, des modèles politiques et culturels d’une grande postérité se …afficher plus de contenu…
- Les conquêtes romaines sous la République (p36-37).
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2. Deux cités impliquant deux conceptions de la citoyenneté
2.1. Devenir citoyen à Athènes, devenir citoyen à Rome : citoyenneté ouverte contre citoyenneté fermée.
Que sont les citoyens ? Ce sont, en principe, les habitants ayant en charge les fonctions politiques, religieuses et militaires de la cité. Ils sont environ 40 000 à Athènes au Vème siècle contre 150 000 à Rome à la même époque, 250 000 au moment des guerres puniques et près de 1 000 000 en 27 av.JC (avènement du
Principat). Un tel écart entre les deux cités ne peut s’expliquer que par des différences dans la manière de devenir citoyen. Comment devient-on citoyen ?
A Athènes, la population de 40 000 citoyens côtoie 110 000 femmes et enfants (les femmes …afficher plus de contenu…
Il est possible, par exception, d’acquérir la citoyenneté pour services exceptionnels ou raisons honorifiques mais sans aucune garantie (ex : cas de Lysias, métèque d’origine syracusaine élevé au rang d’isotèle mais jamais de citoyen) car il faut un vote de l’Ecclesia. La citoyenneté, à Athènes, ne dépend donc ni d'un "droit du sol" ni d'un "droit du sang" comme dans les démocraties modernes, mais bien des deux à la fois. C'est le sens de l'autochtonie : ne peuvent diriger le destin de la cité que ceux qui en sont issus c'est-à-dire, au sens propre, ceux qui sont nés tout à la fois de la terre même et de la même terre.
A Rome cohabitent également des citoyens avec les femmes et les enfants, des pérégrins