Le procès d'Omar Raddad
Nina McEvoy
Manon Uzun
Procès d’Omar Raddad 2
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................... 3
I. Le mystère autour de l’inscription « Omar m’a tuer » .................................................. 4
A. Le déroulement de l’affaire .......................................................................................... 4
1. Rappel des faits ...................................................................................................... …afficher plus de contenu…
Pour eux, il n’y a pas de doute, il s’agit de l’auteur de ce crime. Les gendarmes remarquent également que le sac à main de la victime, Madame
Marchal est vide. Cette dernière avait toujours des sommes importantes en argent liquide dans son portefeuille. Ils découvrent que le jardinier de la victime s’appelle Omar Raddad. Ce dernier travaillait notamment chez une voisine, Madame Pascale, le dimanche 23 Juin 1991, la vieille de la découverte du cadavre. Il sera arrêté par les gendarmes et mis en garde à vue, notamment pour éviter une fuite vers son pays d’origine à savoir le Maroc. L’erreur de français dans l’inscription « Omar m’a tuer » a également suscité des interrogations. Pour les gendarmes, Madame Marchal avait écrit de sa propre main, avec son sang, le nom de …afficher plus de contenu…
Dans le même sens, Maitre Girard considère que « si Omar avait été correctement défendu, il n’aurait pas été besoin de solliciter une grâce présidentielle », il ajoute également qu'une « telle concession n'aurait pu être faite si le dossier n'était pas aussi brinquebalant ». L’intrigue portée autour de cette https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Verg%C3%A8s 9 indication sur les portes « Omar m’a tuer » a conduit à une haute médiatisation du procès de
Omar Raddad. La faute d’orthographe a notamment été réutilisée dans la presse comme avec le titre de Libération « Chirac m’a gracier », ou bien « Omar m’a échapper » dans le