Leasing en Algérie
D
epuis une dizaine d’années, l’Algérie subit d’énormes changements dans le Comportements sociaux, économiques, politiques, voire même culturels. Ces mutations sont dues à la transition d’une économie planifiée et administrée, à une économie de marché caractérise par la forte concurrence et la compétitivité entre les agents économiques. Ces derniers notamment les entreprises doivent réaliser la croissance nécessaire de ses activités et le développement de ses investissements en vue de suivre l’évolution de ce marché émergé. Cette croissance est liée impérativement à la satisfaction des besoins de financements de différentes natures ( d’investissements ou d’exploitations) approuvés par l’entreprises, pour pouvoir accomplir leurs fonctions de production, de commercialisation, et de consommation. En effet, le dictionnaire Larousse définit le financement comme « l’action de procurer a une entreprise, a un organisme public ou semi-public les moyens financières nécessaires à son fonctionnement, a son développement ou a l’accomplissement de sa tache », cette définition englobe bien sur les relations bilatérales correspondant au transfert des ressources financières des agents économiques excédentaires vers les agents en déficit qui peut se faire, soit directement par la rencontre sur un marché des diverses unités(marché financier). On parle alors de finance directe. Comme il peut aussi se faire et c’est souvent le cas, par l’intermédiaire d’institutions financières(les banques) qui collecte des ressources financières auprès des épargnants et les distribuent ensuite aux demandeurs de capitaux (l’emprunt sous toutes ses formes). Il s’agit alors de finance indirecte. Mais elle embrasse aussi les situations de financements unilatérales ou il n’y a aucun transfert des ressources comme dans le cas bien connu de l’autofinancement de l’entreprise. Cependant, pour des diverses raisons, ses sources de financements sont inaccessible pour