Lecture Analytique : Chapitre 30 de Candide.
Plan : I. De l’opposition à l’harmonie 1. L’opposition entre les deux rencontres du Derviche et du Vieillard. 2. Sur la route de la sagesse. II. La philosophie du travail ou la mise en pratique de la réflexion. 1. Un travail salvateur 2. La dimension polysémique du jardin.
I. 1. La première rencontre se fait avec le derviche puisqu’on dit de lui : « il passait pour le meilleur philosophe de la Turquie ». Il a un caractère hautain et semble gêné des questions qu’on lui pose et ne donc pas vouloir y répondre pour ne pas que sa réputation soit atteinte (Il ne semble pas savoir répondre au sujet de métaphysique, un sujet abstrait, que lui propose ses visiteurs. Il semble alors vouloir les contenter par la parabole). En effet, le derviche leur propose une parabole (une parodie avec des symbole) : « Quand sa Hautesse envoie un vaisseau en Egypte, s’embarasse t’elle si les souris qui sont dans le vaisseau sont à leur aise ou non ? » ,qui est une parodie de dieu et du sort des humain. Dieu est un être qui ne ressentirait qu’indifférence pour les hommes. Il est donc comme un marionnettiste qui manipule les hommes sans s’en soucier.. C’est alors une parabole satyrique. Le derviche fait alors penser à Pangloss au début du roman. Seulement, celui-ci leur ferme la porte au nez ce qui remet en question « passait pour ». On peut alors revenir sur le « passait pour » qui nous confirme alors l’indice du second degré de Voltaire. Mais, vient ensuite la rencontre avec le vieillard, dont le portrait est mélioratif (« bon vieillard »). Le vieillard est le symbole de la sagesse et du savoir. Et au contraire du derviche, celui-ci leur ouvre la porte et les accueille (la porte est le symbole de l’ouverture de l’esprit). Pangloss est ici discrédité (archétype même du philosophe entêté : « Je me flattais ». En effet, celui-ci parle pour ne rien dire avec sa longue « Tirade des rois ». (Il n’y a aucun lien ce qui prouve