Lecture analytique acte 1 scene 7 l'illusion comique
Acte 4 Scène 7
Pierre Corneille (1606-1684) est avant tout considéré comme un poète dramatique du Classicisme. Auteur comique baroque à ses débuts de carrière, il s’inscrit dans un genre qui lui est propre : la Tragi-comédie. L’Illusion Comique qu’il fait publier en 1635 appartient d’ailleurs à ce genre qui traduit l’association de la tragédie où la fatalité pèse sur les personnages à une fin heureuse et un bon dénouement de l’intrigue, ce qui bouleverse les esprits des plus classiques de son époque. Après avoir demandé son aide à un mystérieux enchanteur pour retrouver son fils Clindore qui a fuit son autorité ; Pridament se retrouve spectateur des aventures de Clindore ou plutôt celles de son spectre grâce aux charmes d’Alcanadre le vieil enchanteur. C’est ainsi que, d’une façon explicite, dans l’acte IV scène VII, Pridament voit que Clindore est condamné à mort pour le meurtre de son rival Adraste. Emprisonné et seul ; alors que sa tendre Isabelle avec l’aide de Lyse prépare son évasion à son insu ; il tient un émouvant monologue qui témoigne des derniers moments d’un condamné à mort. En quoi, dans le monologue de Clindore, l’amour qu’il éprouve envers Isabelle le sauve t-il d’une mort certaine et omniprésente dans ses pensées ? Nous étudierons en premier lieu l’évolution de la psychologie du condamné face à la mort pour ensuite voir que l’amour qu’il éprouve est une arme contre ses peurs.
Dans ce monologue écrit en vers, Clindore se trouvant face à une mort qu’il croit être certaine par sa condamnation se rend compte qu’il n’a pas d’issues possibles puisqu’il est dans une cellule les fers aux pieds .Il se retrouve donc seul face à ses pensées mais surtout face à la mort qui le guette. Il ne veut pas être seul quand la mort viendra à lui et espère que ses souvenirs les plus beaux l’accompagneront pour chasser ainsi ses pensées les plus macabres comme le suggère « Et lorsque du trépas, les