Lecture analytique: baudelaire "spleen", les fleurs du mal
En 1857, Les Fleurs du Mal choquent. Publié en 1861, sauf les pièces condamnés sous Napoléon III. Il se propose d'extraire la beauté du mal. "Dans ce livre , il a mis toute sa pensée, tout son coeur, toute sa religion (travestie), toute sa haine" tragédie de l'homme double : théâtre d'un conflit entre le Ciel et l'Enfer. Spleen (=enfer) et idéal (section) (= ciel), poème du Spleen. "Spleen" = mal de vivre romantique beaucoup plus radical. Il y a quatre poème du Spleen, ils sont placés successivement dans le recueil, poème 77.
I) Portrait du roi, portrait de moi
A) Le rôle de la comparaison
• L'affirmation catégorique "je suis" se transforme en comparaison "comme le roi". C'est un personnage imaginaire. Ce "je" réel va disparaître du poème, le comparant va occuper le poème entier. Il y a un discret rappel au vers 15 avec le "nous". Le poème est une allégorie. Le poète = le roi est en état de spleen.
• L'univers du roi : le Moyen-Age représente le monde du paraître et d'une vie facile qui pourrait être heureuse ( "jeunesse" au vers 12). On peut voir ces différents aspects avec "la chasse" (v.5), les distractions du bouffon, les dames d'atour (chargées de la toilette royale), "le médecin alchimiste" (v.13). Tout le monde est dévoué au roi. Le pronom "lui" est mis en valeur. Le pouvoir du roi est rappelé : "son peuple. Le lit du roi est fleurdelisé. Le balcon est un rappel du palais royal.
B) Un roi désenchanté
1- Le portrait physique
Le roi est présenté comme quelqu'un de malade : "jeune malade dont le visage ne peut être égayé" (v.8), "maladie incurable (v.13-14). Il y a comme quelque chose de pourri en lui. On passe du morbide (malade) au macabre : malade (v.8) – squelette (v.12) – cadavre (v.17). On peut percevoir la froideur de la mort au vers 17.
2- Le portrait moral
L'ennui est le monstre le plus terrible du Spleen. Il emploie des tournures négatives telles