L.A. Chapitre XXX Candide ou l'Optimisme, Voltaire

Introduction

Après d'innombrables aventures et de multiples catastrophes, Voltaire présente à ses lecteurs un double dénouement : il met un terme à l'action et à la contestation philosophique que le récit a développée. Tandis que Pangloss est enfermé dans son système, Candide choisit de vivre selon la formule devenue célèbre, « il faut cultiver notre jardin ». A travers cette dernière page du conte philosophique, nous aborderons le thème du meilleur des mondes selon Pangloss, par opposition à celui de la culture de la terre. Nous aborderons enfin, le thème du culte des hommes.

I. Le meilleur des mondes

Le thème du meilleur des mondes est récurrent dans le récit. Pangloss l'a incarné et aux pires moments s'est efforcé de démontrer que Leibnitz et ses partisans avaient raison. Le dénouement permet de savoir si Pangloss va revenir sur ses convictions ou au contraire s'entêter.

a.La manie de la pensé théorique Pangloss reprend ses généralisations théoriques lorsque Candide rappelle les noms des six rois détrônés : « Les grandeurs sont fort dangereuses. » Pangloss aussitôt énumère des personnages bibliques et historiques. Voltaire à travers lui dénonce la manie du système qui caractérise certains philosophes et simplifie le réel de l'outrance.

b.La manie de l'optimisme Lorsque Candide exprime son intention de cultiver son jardin, Pangloss voit l'expression de la volonté divine qui depuis « le jardin d'Eden » a donné une finalité au travail des hommes.
Ainsi Pangloss confirme t il sa conception leibnizienne. Lorsque Candide a mis tout le monde au travail, Pangloss ne peut s'empêcher de conclure à une heureuse finalité divine après avoir résumé leurs mésaventures. En somme, selon lui, c'est cette finalité qui les a conduit, lui et ses compagnons en Turquie pour y travailler la terre.

c.Pangloss : un personnage grotesque A travers lui,