Lecture analytique candide, extrait du troisième chapitre - voltaire
Le philosophe divertie le lecteur en mettant en scène un jeune homme du nom de Candide, sortant de l’adolescence, en le jetant comme un taureau dans une arène. Voltaire fera vivre à son personnage une série de violentes et douloureuses mésaventures. Voltaire va cherché à détourner le point de vue de l’Optimisme, courant de pensée où il est dit que le mal n’existe pas : « tout est mieux dans le meilleur des mondes », (représenté par le personnage de Pangloss, professeur de philosophie de Candide, mais aussi une représentation du philosophe Leibniz, Optimiste, que Voltaire détestai) en montrant les plus horribles scènes du monde, que le personnage traversera.
Quelles dénonciations sont faites par Voltaire ?
I – La dénonciation de l’absurdité de la guerre.
A – Sont présentés deux paragraphes en opposition.
a) Premier paragraphe, une vision idéalisée à outrance.
En effet, nous remarquons que dans ce premier paragraphe la vision de la guerre est idéalisée à outrance.
Le point de vue de cette première partie est externe et embrasse tout l’espace. Le vocabulaire utilisé pour décrire la guerre est laudatif et la valorise comme le « théâtre de la guerre », une sorte de spectacle.
Dès la première phrase l’idée de beauté est présente et obtient le dessus du reste : « si beau, si leste, si brillant, si bien ordonnée ». Dans cette phrase nous décryptons bien sûr l’ironie de Voltaire qui cherche à pousser la beauté à son apogée, jusqu’à la rendre la guerre totalement absurde. La phrase subit une amplification des quatre éléments et la beauté est accentuée, encore une fois, par l’utilisation du superlatif « si » qui revient devant chaque termes. La gradation se fait aussi d’un descriptif général : « beau », à un