Lecture analytique & commentaire : la princesse de clèves, madame de lafayette
Madame de Lafayette est née en 1634 et morte en 1693, elle est élevée au milieu d'intellectuels et de mathématiciens. Demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche, elle observe les intrigues de la Cour. Elle a l'estime du jeune Louis XIV. Ami de Madame de Sévigné, elle écrit nouvelles et romans qui ne sont pas publiés sous son nom, car une dame de son rang dérogerait à l'usage, en s'avouant auteur. Elle ne reconnaîtra jamais qu'elle a écrit La Princesse de Clèves, salué comme un chef d'œuvre.
[ Le renouveau du Roman ]
Ce roman joue le rôle essentiel dans l'évolution du roman français. Refusant aussi bien l'idéalisation des romans précieux que la démystification des romans réalistes, ce roman se rapproche de la chronique historique par brièveté, la rigueur de sa composition, son exigence de vérité. Tout en maintenant intact le charme du romanesque, l'auteur démonte les rouages de la vie de cour et analyse faiblesses et désirs de son héroïne.
Beaucoup d'hyperbole et de litotes, un dénouement surprenant et soigneusement préparé et pourtant mystérieux, donnent au récit l'intensité d'une tragédie.
Problématique : Comment ce portrait mêle-t-il grandeur et fragilité à la fois ?
On montrera comment l'héroïne est présentée de façon élogieuse et combien son portrait représente son caractère exceptionnel, mais une ombre vient nuancer le tableau car le monde dans lequel elle évolue fait ressortir également sa fragilité de jeune fille.
2 : Lecture Analytique.
I : Un portrait élogieux de l'héroïne.
1 : Un portrait classique.
2 : Une figure d'exception. ( vocabulaire mélioratif )
3 : Une beauté fragile.
II : Mais une héroïne fragile dans l'environnement de la cour : le portrait comme spectre d'une vision du monde.
1 : La figure de la mère, porte-parole des idées de l'auteur ?
2 : Une démystification de la société de la cour.
3 : Une écriture à double visage : un romanesque soucieux de