CORRESPONDANCES :

Appelées aussi « synesthésies », les correspondances désignent les rapports entre le monde matériel et le monde spirituel, D’après Charles BAUDELAIRE seuls les artistes savent dechiffer le sens des analogies qui permettent de passer du monde des perceptions à celui des idées.

I.Le caractère sacré (religieux) de la nature

Le poème commence par l'évocation forte de la nature mise sous forme sacrée (avec une majuscule) → ALLEGORIE

Ensuite on voit que la nature est comparée à un temple, qui est aussi un élément religieux →METAPHORE
On évoque les piliers comme des être vivants → PERSONNIFICATION

Enfin, Baudelaire associe quelque chose de solide à quelque chose de vivant → OXYMORE

Tout au long du poème on aperçoit un champ lexical religieux relié à la nature.

II. Une Nature accessible par les sens

Les sens sont beaucoup évoqués dans ce poème : *Olfactif *Auditif *Tactile *Visuel

Baudelaire fait des associations étranges entre odorat et le touché par exemple ou le goût et l'ouïe, Il veut montrer que tout est en CORRESPONDANCES, tout ce que nous ressentons dans l'univers est en communication .

Il utilise pour ça des ENUMERATIONS et GRADATIONS sur la théorie des correspondances, pour Baudelaire tout dialogue, il pense même qu'il existe autre chose que la réalité,

Baudelaire exprime des sensations par le moyen d'un sens qui d'habitude ne produit pas ce genre de sensations. (le fait de ressentir une sensation par un sens qui ne permet pas celle-ci → SYNESTHESIE)
Et ce principe de SYNESTHESIE va être accentué par de nombreuses comparaisons (vers 13,10)
Le vers 13, prolonge la sensation d'une odeur très puissante.

Champ lexical de la GRANDEUR très présent ce qui prouve que la nature dans son immensité est ressentie par nos sens.

III. La théorie des correspondances : son illustration dans le texte

Tout d'abord, le dernier vers est la chute qui associe esprit et sens, ils sont organisés d'une manière