Lecture analytique de Candide
L’introduction du conte donne tout de suite le ton de l’ensemble de l’oeuvre. Voltaire veut faire de Candide ou l’optimisme son plaidoyer pour le parti des philosophes, pour la dénonciation du conservatisme social et de l’optimisme béat. C’est à cette fin qu’il place son conte dans un lieu imaginaire, la Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh. Il y présente le personnage de Candide qui, semble t-il, vit dans le meilleur des mondes, entouré de nombreuses personnes. C’est dans cette introduction aux allures de conte parfait, de conte de fées, que l’on sent déjà les première ironies de Voltaire qui dénonce là un monde fondé sur l’illusion. Chapitre 2
Candide est chassé du paradis terrestre lorsqu’il doit fuir le chateau du baron de Thunder-ten-tronckh. Il passe d’un univers rêvé, le meilleur des mondes possibles, à celui difficile de la vie sur les routes, sans le sou ni protection. Dans sa fuite Candide est enrôlé dans l’armée Bulgare pour faire une guerre qu’il ne comprend pas. Voltaire en profite ici pour faire une satire de l’armée qui recrute une chair à canon facilement manipulable, en l’occurrence Candide. Celui ci à peine enrôlé il devient la proie de ses recruteurs et se lisse faire docilement, surpris par tant de violence. C’est à ce moment qu’il prend tout son sens comme héros naïf ou héros candide car il se laisse faire croyant encore aux enseignements perpétuellement oiptimistes de Pangloss, son maître à penser de l’époque bénie de Candide. Candide va dès à présent découvrir la violence du monde. Chapitre 3
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