LECTURE ANNALYTIQUE du VI chapitre de l'Ingénu de Voltaire

L'Ingénu est un conte philosophique de Voltaire, publié en 1767.
Le pasage étudié est un extrait du sixième chapitre du toisième paragraphe ("L'Ingénu possédait une vertu mal et intrépide") au paragraphe cinq ("qui respectent un frein que la vertu s'est donné elle-même") où l'on voit l'Ingénu esseyant de remplir les promesses de sa civilisation lorsque l'on accepte d'être époux et Mlle Saint Yves se débattre contre ses coutumes qui ne correspondent pas aux siennes. Dès le début de ce passage l'Ingénu est comparé à Hercule, dieu de la mythologie romaine qui peut passer d'un état de joie intense à la dépression la plus profonde dont ses sautes d'humeur sont souvent mortelles, puisqu'il ne se contrôle plus. Dès lors on peut se demander pourquoi Voltaire le compare t-il à ce personnage mystique.

L'ingénu est le seul Huron, donc "sauvage" parmis tout les autres personnages de la compagnie. De plus il est le seul à ne pas appartenir à la religion catholique. En effet ce dernier affirme qu'il se défendra sur "les privilèges de la loi naturelle" donc loi selon lui de sa religion qui peut également s'interpréter par la religion catholique puisqu'il utilise des pronoms indéfinits.
On peut remarquer également que l'Ingénu est nomé ainsi lors des discours indirects qui témoigne de la participation du narrateur par notamment l'utilisation de la troisème personne du singulier mais qu'il est appelé Huron lorsqu'il s'agit de discours direct notamment prononcé par l'abbé. Huron étant un nom désignant des "sauvages" on peut dire que par le discours direct Voltaire accentue les différences entre l'Ingénu et la compagnie et que le discour indirect témoigne du coté réfléchis qu'est l'Ingénu.

Par ailleurs par l'adhération constante de Mlle Sainte Yves vis à vis du Héron laisse penser que l'auteur valorise l'Ingénu incarnant le personnage principale de l'histoire, contrairement aux autres personnage à chartère