Lecture analytique de montesquieu
L’esclavage des Noirs devient une institution légalement officialisée par Colbert en 1685 avec le Code Noir. De nombreux philosophes du XVIIe siècle luttent contre cette injustice au nom de la tolérance fondé sur la raison et l’amour de l’Humanité. En1748, Montesquieu publie De l’esprit des lois, un ouvrage de sciences politiques dans lequel il étudie la nature des lois et le rapport entre elles. Dans le chapitre XX, l’essai prend la forme d’un pamphlet, où Montesquieu y dénonce sévèrement l’esclavage en montrant que ses justifications sont inacceptables. Il s’agira de voir en quoi une argumentation passant par le détour de l’ironie se révèle être un moyen plus efficace pour dénoncer l’esclavage. Nous procéderons donc à une analyse linéaire afin d’étudier la progression de l’argumentation. Nous verrons dans un premier temps en quoi ce texte semble un plaidoyer en faveur de l’esclavage, puis nous nous intéresserons à l’argumentation pour voir qu’il s’agit d’un texte ironique, puisque Montesquieu dresse un réquisitoire contre l’esclavage qui se termine par un appel aux autorités politiques.
Plan :
Un apparent plaidoyer
* Préambule qui montre la thèse de l’auteur * Il utilise le conditionnel qui est ambigüe qui a un potentiel fait envisager comme possible dans l’avenir ou irréel du présent * A travers présentatif « voici » l.1, et la 1ère pers, Montesquieu se fait avocat. L’argumentation est mise en place avec les arguments esclavagistes. * Il prend don le pt des esclavagistes * L9 à 10 : - antiphrase * termes hyperboliques qui insistent * Champ lex de la spiritualité : «esprit » ; «dieu » ; « âme » * Opposition « bonne »/ « noir » : argument religieux (absurdité) * Opposition « esprit ; âme » diff de « corps »
Un essai ironique : un réquisitoire contre l’esclavage (l.2 à 22)
Argumentation qui semble logique car elle est structurée en paragraphes. De nbreux