Lecture analytique de l'etranger, camus
L’Etranger, Camus, 1942.
I- Un incipit qui brise les codes habituels d’une introduction de roman.
1) L’incipit n’introduit pas les personnages et le contexte de manière traditionnelle. a) Le personnage n’est pas présenté. b) Le contexte est présenté de manière abrupte.
2) Le récit n’est pas défini clairement dans le temps. a) Utilisation de plusieurs temps d’écriture. b) Une incertitude chronologique demeure.
II- Une remise en cause de l’homme et sa place dans le monde.
1) Un être humain privé de la capacité à s’émouvoir. a) par rapport à la mort de sa mère. b) Relations sociales froides et difficiles.
2) Une vision désabusée de l’humanité. a) L’Homme a perdu ses certitudes. b) Il n’est plus atteint par la mort qui est banalisée.
Introduction :
- Camus marqué par la guerre.
- Pas de pb.
I- 1) Narrateur mal défini.
a)
- pas de description physique.
- paradoxe car personnage sensible mais pas au niveau des sentiments.
- personnage principal : pas au centre des attentions.
- sensations tactiles et visuelles.
- stimulation.
b)
- phrase simple, courte, logique.
- asyndète
- beaucoup de juxtapositions.
- refus d’emphase : très peu d’adjectif qualificatif.
2) a)
- passé flou, absence d’antériorité.
- pas de projection futur : soir, après midi.
- incertitude chronologique.
- télégramme : point de rupture.
II- 1)
a)
- lexique de la mort différent du champ lexical de l’enterrement.
- comportement habituel.
- banalisation de la mort.
- pas de sentiments sauf avec « maman » (terme hypocoristique).
b)
- indifférence.
- relation tendues avec le patron
- froideur.
2) a)
- perdu dans ses convictions et dans ses sentiments.
- sentiments cachés.
b)
- renvoi à la guerre.
- s’attarde sur des futilités (apparences).
- rythme crescendo au niveau des syllabes = gradation.
- phrases courtes sauf une : proposition juxtaposée.
- lourdeur, pénibilité : ? des personnages.
- réagit aux choses extérieures =