Lecture analytique de l'excipit de l'étranger d'albert camus

481 mots 2 pages
Séquence 5 : Le roman
L'étranger, texte 5 (les dernières pages)

I – L'évolution de Meursault

1 – Une nouvelle réflexion

Meursault réfléchit, ce qui est nouveau car depuis le début du roman, il ne faisait que commenter ce qu'il voyait et ce qu'il faisait. Il ne semblait rien comprendre, ou du moins ne pas chercher à comprendre quoi ce ce soit. Or ici il pense et comprend des choses. « j'ai pensé à maman », « j'ai compris », « je me suis senti ». Il émet des hypothèses « comme si cette grande colère m'avait purgé du mal ». Il envisage son passé, son devenir « je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde », « j'avais été heureux » <= plus que parfait, il évoque son passé, « je me suis senti prêt à tout revivre » <= Il envisage son futur. Le ''je'' est sujet et objet à la fois, il s'autoanalyse.

2 – Le nouveau Meursault

Phrases plus longues contrairement au reste du roman. Écriture nouvelle, un coté lyrique, il évoque la nature, écriture imagée avec des comparaisons : « comme une marée », « des bruits de campagnes », « des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes temps », « comme une trêve mélancolique » « Je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage », cela symbolise le réveil de Meursault, une sorte de révélation. Il comprends enfin.

II – Nouveau rapport au monde

1 – Un monde beau

Lyrisme, évocation de la nature. Évocation des sens, le toucher « rafraîchissaient », l'ouïe « bruits de campagne », l'odorat « odeurs de nuit ». Le calme et la paix « merveilleuse paix de cet été endormi », cela s'oppose au soleil qui apparaissait comme violent et agressif. « Été endormi », personnification, la nuit endort le soleil et apaise Meursault.

2 – Sensation de bonheur

Meursault ressent une sensation de bonheur, alors qu'il n'exprimais jamais de sentiments : « Je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à

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