Lecture analytique du loup et de l'agneau, jean de la fontaine
2498 mots
10 pages
Les principaux genres argumentatifs : C’est une fable qui engage un débat argumentatif entre deux animaux : un Loup et un Agneau. Le Loup prononce un acte d’accusation qui s’attaque à l’Agneau et à tous ces semblables. C’est un réquisitoire (du vers 6 à 25 ). L’Agneau, quant à lui, essaye de se défendre en prononçant un plaidoyer. Ses arguments logiques se teintent de persuasion quand il utilise la conviction et lorsqu’il évoque son statut de nourrisson. Cette tendresse qui connote de la faiblesse est sensée amener le Loup à éprouver de la pitié. Sa stratégie argumentative ,qui utilise la conviction et la persuasion, est inutile. La Fontaine prononce un réquisitoire implicite où il dit que la violence dépasse la raison. Au vers 20, l’Agneau utilise une question rhétorique pour pousser le Loup à reconnaitre qu’il a tord. L’Agneau utilise des thermes de connexion logique. Quant au Loup, il utilise des arguments ad hominem, de valeur. Il est de mauvaise foi, l’Agneau veut démontrer que le Loup à tord. Première vérité: l’Agneau est en dessous du Loup, et donc ne peut troubler sa boisson ( du vers 12 au vers 17 ). Deuxième vérité : il n’était pas né l’an précédent ( vers 20 ). Troisième vérité : l’Agneau n’a pas de frères. Une fois que le Loup se rend compte qu’il s’est heurté à l’impossibilité de discuter avec l’Agneau, il prend la décision de passer à la violence. A regret, La Fontaine exprime le fait que la violence prend le dessus sur la réponse.
II. La lecture analytique
1. Introduction a. La contextualisation :
Comme deux auteurs avant lui, le Grec Esope et le Latin Phèdre, Jean de La Fontaine fut l’auteur de ces apologues aux récits divertissants, aux êtres de caractères et à la portée didactique. Au XVIIe siècle cet auteur, un temps protégé de Louis XIV, rassembla des fables dans deux recueil publiés en 1668, en 1678 et réunis en 1693. Versifiées, adaptés des auteurs antiques, les fables étaient destinées au dauphin (fils de Louis XIV.)