Lecture analytique du premier extrait de la bête humaine
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Lecture analytique du premier extrait de La Bête HumaineLA d’un extrait du chap I : Présentation de Séverine de « Séverine poussa la porte … » jusqu’à « J’ai si chaud ! ». Le terme de naturalisme apparaît au 16e siècle et désigne un savant s’occupant des sciences naturelles. Il désigne aussi une doctrine philosophique selon laquelle rien n’existe en dehors de la nature. Au XIXe siècle ce terme acquiert un sens esthétique avec la peinture puisqu’il signifie l’imitation exacte de la nature, sa représentation réaliste. Zola reprend le terme à son compte en 1865 avec les trois acceptions. On retrouve cette esthétique dans le dix-septième roman de La Fortune des Rougon, La Bête Humaine. Avec ce roman, Zola revient sur le thème du meurtre et son traitement par la justice qu’il avait déjà abordé dans Thérèse Raquin. Il le combine ici avec le thème de l’hérédité alcoolique. Il voulait aussi décrire le monde des chemins de fer, emblématique de la modernité. Comme à son habitude, c’est après de minutieuses recherches que ce roman est rédigé.L’extrait qui nous occupe se situe dans le premier chapitre du roman. Il nous présente Séverine, la femme de Roubaud. Tous les deux sont à Paris dans un appartement situé juste à côté de la gare Saint-Lazare. Séverine est allé faire des courses, Roubaud l’attend et s’impatiente. Après avoir décrit le mari, voici la femme.En quoi cet extrait de l’incipit nous annonce-t-il la suite du roman ?La présentation des personnages au travers du portrait mais aussi des paroles est un moment clé du début de roman qui peut aussi nous donner des indices annonçant la suite. I Un passage attendu Après nous avoir présenté Roubaud, le mari, quelques lignes auparavant, le récit s’arrête (cf imparfait) pour nous faire le portrait de la femme, Séverine. C’est un portrait dynamique puisqu’il est souvent interrompu par du dialogue qui rythme la description. De plus, Séverine entre dans le récit par un verbe de mouvement « poussa la porte » qui d’emblée donne