Lecture analytique : En quoi la mort d'un enfant renforce la nécessité d'un combat ?
La Peste, 1947, plusieurs mois depuis épidémie, un espoir subsiste : sérum de Castel. Testé sur l'enfant d'Othon, Rieux et les autres protagonistes assistent à toutes les souffrances de cet enfant, avant son extinction.
En quoi la mort d'un enfant renforce la nécessité d'un combat ?
I L'abandon
→ Champ lexical de la souffrance, « cri » « plainte » « gémissaient » « sanglots » → jeu sur les sons : les personnages sont attaqués et perturbés par cette souffrance qui apparaît directement.
→ métaphore filée : le cri de souffrance « une marée de sanglots » qui « déferla », et Rieux est de nouveau la figure de la résistance « Rieux, accroché à sa barre de lit » → la souffrance est une vague géante emportant tout sur son passage, Rieux ne se laisse pas emporter.
→ Le docteur est « ivre de fatigue et de dégoût » , cette lutte l'use, l'abîme, la tentation de céder se fait de plus en plus grande, il n'arrive plus à « supporter » les malades. Tarrou, son ami, se détourne, il est là, mais ne peut pas intervenir, impuissant.
II La religion, bouc-émissaire
→ Paneloux, représentant de la religion ( ici les « bénédictions » peuvent faire référence aux 7 sacrements, plus particulièrement à l'ultime onction).
→ Champ lexical de la colère « précipité » « emporté » « jeta avec violence », points d'exclamation, interjections (« Ah ») : l'incompréhension de Rieux face à la mort de l'enfant, il a besoin de rejeter son dévolu sur quelqu'un, de blâmer quelqu'un : celui qui s'oppose à sa vision.
→ Paneloux défend le caractère divin et punitif de la Peste, Rieux est convaincu qu'il s'agit d'une épidémie, opposition des deux points de vue, le docteur, mis à rude épreuve,