Lecture analytique Français : Montaigne

Problématique : Pourquoi ce texte de Montaigne peut–il présenter un essai humaniste qui répond à la question de l’homme ?

I Les caractéristiques de l'essai chez Montaigne
II L'humanisme du début de la Renaissance
III La question de la défaillance du jugement chez l'être humain

Introduction :

Michel Eyquem de Montaigne est un écrivain, philosophe, moraliste et homme politique français de la Renaissance , auteur d'un livre qui a influencé toute la culture occidentale : les "Essais". Fondateur de l'introspection, il en vient peu à peu à l'unique projet de faire son propre portait. Dans les deux derniers chapitres des "Essais", Montaigne révèle, en guise de conclusion, sa conception de la sagesse. Nous allons étudier un extrait du IIIème volume des "Essais", dans lequel nous allonstenter de prouver que le texte étudié de Montaigne peut être onsidéré comme un essai humaniste de la Renaissance qui répond à la question de l'Homme.

LECTURE DU TEXTE

I les caractéristiques de l'essai

-marques de l'énociation de la première personne : "je" L1/4/6/14/23/24 ; "j'" L5/6/14 ; "me", "mon" et "ma" L1/2/3/4/14

-un avis personnel et seulement personnel et aussi subjectif : "c'est ce que j'ai en ma pensée" L14 ; "c'est par manière de causer que je parle de tout et de rien"L15 montre que les autres peuvent penser autre chose, que c'est seulement son avis ; "la plus saine attention que je pusse" L5

-verbes de jugement : "conseillé" L7 ; "en ce que je dis" L14 ; "je dirais que le mouvement détraqué du boiteux devait apporter un plaisir nouveau à la besogne" L24

-l'utilisation du mode conditionnel : "je dirais que" L24 ; "j'aurais plutôt conseillé" L6-7 ; "aurait dit" L21 ; "devait apporter"L24

-alternance entre le présent d'énonciation/vérité générale avec le passé : "Prestantius raconte" L10 ; je passais sur ses terres" L1 ; "me fit la faveur" L1

-la présence d'une anecdote personnelle parfois sous la forme