Le 2 décembre 1851 Louis-Napoléon Bonaparte se révolte contre le régime mit en place et fait un coup d'état. Quelques jours après une guerre civile éclate le peuple n'est pas satisfait du coup d'état du futur Napoléon III. Dans Souvenir de la nuit du 4
Hugo décrit une scène réelle au quel il a assisté, la mort d'un jeune innocent et la veillée qui sens suit. Ce poème est tiré du recueil de poème les Châtiments qui cherche à dénoncer le régime tyrannique et les moyens criminels employé par celui ci pour se maintenir au pouvoir et vivre dans l'opulence (richesse abondante).Cela nous amène à nous poser la queston de Comment Hugo utilise-t-il le pathétique au profit de la critique ?Dans ce poème Hugo fait la description d'une scène pathétique puis dans un second temps il dénonce le pouvoir de Napoléon III.

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I - Une scène pathétique
L’objectif de cette longue première strophe est d’émouvoir le lecteur, de lui faire ressentir l’horreur de cette veillée funèbre. Cet objectif repose, entre autres, sur une description minutieuse des lieux, du corps de l’enfant et enfin sur le discours de la grand-mère.
La description des lieux un premier vers brutal, simple : « L’enfant avait reçu deux balles dans la tête ». v1
Enumération quatre adjectifs décrivant les lieux : « Le logis était propre, humble, paisible, honnête ».v2 pour rendre la scène plus réelle, insiste sur les détails : le « rameau bénit sur un portrait »v3, « l’armoire en noyer »v19, la « toupie en buis »v8. Ces adjectifs et ces compléments du nom créent un effet de réel.
Le corps de l’enfant
Le champ lexical du corps nous révèle toute l’horreur du crime : « son œil farouche »v6, « ses bras pendants »v7, « son crâne »v11, « ses pauvres cheveux »v14, « sa tempe »v14.
Le poète insiste également sur les blessures mortelles : « On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies »v9 ou encore les deux suivants : « Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ? » v10 « Son