Lecture analytique n 1 : racine, phèdre , acte ii , scène 5, v631-682
Phèdre est à la fois le titre de la pièce mais aussi le nom de l’héroïne éponyme. Phèdre est mariée à Thésée qui est le roi d’Athènes. Elle tombe amoureuse d’Hippolyte le fils d'un ancien mariage de Thésée. Un jour on annonce la mort de Thésée et du coup Phèdre avoue ses sentiments a Hippolyte
1) une scène d'aveu
a)la mort de Thésée
annonce de la mort de Thésée par Hippolyte le début de la tirade de Phèdre : on parle de Thésée et Phèdre → emploie du champ lexical de l'amour comme l'a fait Hippolyte embrassai (vers3) je langui (vers4) je l'aime(vers5) on remarque la désignation de Thésée par son nom au vers 2 et au vers 4 et Phèdre associe Thésée à des qualités par la figure de style de l'accumulation au vers 8 et 9.
b)le glissement de sens
on sent dans la tirade de Phèdre une évolution : elle fait d'abord référence à des actions peu glorieuses de Thésée : comme au vers 6 volage renforcé aussi par l'hyperbole mille au vers 9 elle emploie pour qualifier Thésée l'adjectif jeune , on comprend qu'elle le confond avec quelqu'un, on en a la confirmation au vers 10 par la comparaison tel que je vous vois elle établit alors une comparaison entre Hippolyte et lui, celle-ci est inhabituelle puisqu'elle insiste sur le fait que le père ressemble au fils.
Glissement dans l'emploi des pronoms personnels : « il » « vous » « tu » elle revient sur le passé (l'épisode du labyrinthe du minotaure et l’île d’Ariane ). elle aurait voulu que Hippolyte soit à la place de Thésée et elle à la place d’arienne comme le montre l'emploi de la question du vers 15 et l'emploi du conditionnel.
Plus Phèdre parle plus son amour pour Hippolyte est clair elle emploie le mot amour au vers 24 et insiste sur sa personne comme le montre la répétition de « c'est moi » au vers 24. elle exprime ses sentiments vers 27 et pour clarifier son message elle parle d'elle à la troisième personne
2) la peinture