Lecture critique de mintzberg
Henry Mintzberg
Le manager au quotidien, 1973
1. Cadrage
L’œuvre de Mintzberg
Le Manager au quotidien ouvre une série de treize livres sur la gestion des organisations et les stratégies de gestion. Mintzberg est le principal représentant du courant de la sociologie des organisations appelé école de la contingence
Eléments biographiques
Né en 1939 à Montréal, il sort à 22 ans de l’université de McGill, avec un diplôme d'ingénieur en mécanique. Après trois ans de recherche opérationnelle pour les Chemins de fer canadien, il reprend des études au MIT où il prépare un doctorat. Il réalise que nombre d'universitaires talentueux ne comprennent pas ce qu'est le travail du manager. « Qu'est-ce que le management ? » sera le sujet de sa thèse. La réponse qu'il apporte lui vaut d'être aussitôt recruté comme professeur par l'université McGill en 1968. Il enseigne ensuite à HEC Montréal, à la London School of Economics et à l'IAE d'Aix-en-Provence. Il a également été professeur d'organisation à l'INSEAD, Institut européen d'administration des affaires de Fontainebleau. Il est actuellement titulaire de la chaire Cleghorn à la Faculté d'administration de McGill.
2. La doctrine
Un constat : Mintzberg remarque que les spécialistes du management sont incapables de répondre à la question « Que font les cadres ? ». Ainsi, comment améliorer les techniques de gestion et d’enseignement du management si on ne sait pas ce que font vraiment les cadres ?
Un postulat : La réponse apportée par Fayol (planifier, coordonner et contrôler) n’est pas satisfaisante, il faut la compléter en s’interrogeant sur l’activité du cadre, les informations qu’il doit traiter, la répartition de son temps de travail et les points communs et les différences entre le métier de deux cadres. Enfin, il faut distinguer ce qui est prévisible (et qui pourrait relever d’une science du management) de ce qui est contingent (qui relève de