XXII
Parfum exotique Les Fleurs du Mal, Baudelaire.

Objectif : analyser les caractéristiques de la rêverie exotique et le rôle de la femme dans la naissance et le déroulement de cette rêverie.
Lecture linéaire :
Le poète s’adresse à la femme aimée.
v.2 : « Ton sein » : métonymie.
-cela reflète la sensualité, la maternité de la femme.
v.1 : « Quand les deux yeux fermés » : Ils sont amants. Ils se retrouvent dans un chambre, plus précisément un lit.
v.3 : « Je vois se dérouler » : Ici commence la rêverie du « Je » lyrique.
v.2 : « L’odeur de ton sein » : le mot « odeur » est mis en relation avec le corps de la « femme », ce n’est pas la même chose de dire « parfum », ce dernier mot est plus délicat.
V.1 –v.3 : « Les deux yeux fermés » ; « Je vois » : antithèse. Cela met en valeur le fait qu’on a affaire à une rêverie.
v.3 : « rivages heureux » : personnification des « rivages ».
v.3 : « se dérouler » : verbe « dérouler » = dénote du mouvement. C’est un verbe qui est mis en relation avec le calme, harmonieux, doux.
v. 4 : « Soleil monotone » : personnification du « Soleil ».
Champ lexical de la chaleur : « chaud » (v.1) ; « chaleureux » (v.2) ; « feux » (v.4) ; « Soleil » (v.4).
v.5 : « Île paresseuse » : personnification. L’île représente la femme.
Cette île (allusion au corps de la femme) est utopique. On retrouve le topique « Locus Amoenus ».
v.5-6 : On a un enjambement entre « donne » et « Des arbres ». Cet enjambement mime l’abondance de cette nature magnifique, il déborde le vers 5 jusqu’au 6.
V.7 : Les hommes ont « le corps mince et vigoureux », ce que le « Je » lyrique peux voir car ils sont nus.
v.8 : Les femmes « dont l’œil par franchise étonne », sont honnêtes. Elles sont aussi corrompues par la civilisation.
v.9 : « charmants climats » : connotation ni négative ni positive. « Charmants » pourrait être remplacé dans ce cas-là par « envoutants ».
v.10 : « Je vois un port » : Le « port » fait allusion à la femme, à la maternité.