Lecture
(Pratiques de l'éducation - Nathan )
La lecture à voix haute est indispensable pour former de bons lecteurs, y compris silencieux.
1 - Dissocier ce que l'on lit de ce que l'on dit
• le maître propose une lecture magistrale d'un texte aux élèves (il lit en effectuant de très rapides plongées dans le livre afin de les regarder le plus possible)( les enfants vont apprendre à lire ainsi.
Activités : - position du lecteur (pas noyé dans son texte) - forcer la dissociation en installant un système de type prompteur (l'enfant assis face aux autres lit un texte qui lui est présenté par segments sur des pancartes) : on lit sans dire et on dit sans lire. Rapprocher ensuite le support. - après un rapide entraînement à la lecture d'un poème (plus facile avec des vers courts), chaque enfant vient le lire aux autres en essayant de les regarder le plus souvent (faire des signes en fond de classe pour contrôler si le lecteur les voit) - le maître lit un texte que les élèves ont sous les yeux. Au signal, ils devront immédiatement lever la tête pour fixer un objet de la classe. Au signal suivant, ils doivent replonger dans le texte et retrouver le point d'interruption (noter les premiers mots qui suivent)( prise de confiance pour "lâcher" le texte des yeux. - proposer des extraits de textes écrits en gros caractères et demander aux élèves d'en préparer la lecture (marquer par des traits les arrêts comme pour une dictée). Par la suite, ce sont les enfants qui poseront ces traits. - s'entraîner à commencer à lire des yeux le segment suivant pendant la fin de l'énonciation du précédent.
Autre idées : - la lecture-feuilleton : chaque jour un enfant lit le passage d'un livre (préparé à la maison, en classe), - enregistrement de contes pour les maternelles, - réalisation d'un journal sonore (reportages, interviews, poésies, chants, actualités…) -
JE LIS A VOIX HAUTE...
|Je prépare ma lecture