Classe de première, entraînement à l'épreuve de français

Question : Comment les trois extraits dénoncent-ils l'éducation dispensée aux filles ?

Ces trois extraits qui aux premiers abords paraissent très différents, ont enfaîte plusieurs similarités. Pour répondre à la problématique donnée, je vais dans un premier temps procédé à une analyse extrait par extrait, pour finir par une synthèse générale qui regroupera tous les points communs répondant à la problématique.
Dans le texte « L'école des femmes » de Molière, l'auteur veut nous présenter un personnage qui est très machiste. Derrière une très fausse générosité, Arnolphe se montre très négatif et machiste dans sa façon de considérer l'éducation des femmes. Arnolphe se prend pour une personne qui agit de la meilleure des façons, mais en faite c'est plus un personnage faux et à double face. Il a un caractère borné, autoritaire, possessif, par exemple à la ligne 64 « En femme, comme en tout ». Il considère la femme comme un être inférieur et la préfère inculte et incapable de se mettre en question pour la garder soumise et dépendante : l. 66 « une femme qui tienne tout de moi ». A la ligne 78 il utilise un mot très péjoratif « idiote ». La femme idéale selon ce personnage est donc une femme qui est coupée du monde, de manière à garder toujours la main sur elle.
Madame de Graffigny écarte la question de l'éducation des hommes pour introduire son thème : l'éducation des filles. " Je ne sais… informer/mais je sais…filles ", sur ce sujet, elle se dit " informée ", sure de son savoir. L'opposition entre les deux éducations est fortement marquée par la conjonction de coordination " mais " et renforcée par la proposition " Je sais ". La jeune péruvienne présente donc, dès les premières lignes, une société fermée qui sépare les gens de sexes différents et les laisse dans l'ignorance les uns les autres : " On les enferme… connaissent pas " Cette relation se poursuit dans le texte à travers le blâme des " Hommes