lefficacit_de_la_formation
LA FORMATION AU QUOTIDIEN
Dans un environnement hautement concurrentiel, la performance d’une entreprise dépend largement de sa capacité à développer son capital immatériel, c’est à dire ses compétences et expertises. L’entreprise doit être à même de se différencier de ses concurrents. Elle peut y parvenir en se montrant plus compétitive, plus innovante et réactive face à un marché capricieux et versatile.
Pour cela, comme l’a démontré Alvin Toffler dans son ouvrage « les nouveaux pouvoirs » il faut savoir mobiliser les compétences. Après la force physique et l’argent, le nouveau pouvoir dominant c’est aujourd’hui le savoir. Silicon Valley incarne cette réalité. Simultanément, l’entreprise doit devenir un lieu de production et de formation. En analysant cette fin de siècle, Peter Drucker n’hésite pas à dire que « le savoir est désormais le facteur de production décisif ».
Ces constats confèrent au développement des compétences une dimension stratégique.
Voilà pourquoi il nous paraît intéressant d’analyser les pratiques actuelles et dans cette réussite le rôle joué par l’encadrement.
Une transformation radicale
Cette dernière décennie met en relief le rôle de la compétence dans la performance globale d’une entreprise. Les budgets formation de nos entreprises sont très nettement à la hausse (3 à
4 % en moyenne), et aucune d’entre-elle, aujourd’hui, ne prendrait le risque de ne pas investir dans ce domaine.
La formation technique (spécifique au métier) est bien évidemment à l’honneur mais on remarque un retour en force des formations centrées sur l’efficacité individuelle et collective.
Nous voulons parler notamment de la gestion du temps, de la méthodologie de résolution de problème ou bien encore de la capacité à travailler en groupe.
Ce phénomène est intéressant car la préférence allait plutôt dans un passé récent à ce qui est directement utile et rentable.
Il en est de même pour la qualité des formations au