UN TRAUMATISME SANS PRECEDENT POURQUOI LA SECONDE GUERRE MONDIALE A-T-ELLE PROVOQUE UN TEL TRAUMATISME ? 2009 PARTIE I : QUESTIONS Question 1 : Adolf Eichmann fait preuve de plusieurs arguments dans l’espoir de diminuer sa peine. En effet, il dénigre le fait qu’il a été un acteur majeur de ce qu’il considère « un assassinat collectif ». En effet, il rejette la faute sur ses supérieurs, comme on peut le voir à la ligne 4 où il fait une attaque directe (« Seuls, les dirigeants politiques sont responsables de cet assassinat collectif »). Son seul crime, selon lui est d’avoir été obéissant en vertu du code militaire, il se dit berné (« Ma culpabilité réside dans mon obéissance […] respect de la discipline et de mes obligations militaires »). D’acteur, Adolf Eichmann monte sa plaidoirie en se faisant passer pour une victime, le poussant à affirmer un dégout de ses propres actions comme on peut le voir à la ligne 12 (« Je n’ai pas persécuté les Juifs par passion et par plaisir »). De plus, à la ligne 15, Adolf renforce ces propos en se mettant au même niveau que les jurés (« J’accuse »l.15), pour soutenir le fait que ce procès n’est pas le sien, mais celui de ses dirigeants. Si le verdict illustre l’affirmation de la prééminence des règles de la conscience sur les règles sociales, c’est parce que les règles sont les règles : en effet, certains ont choisi d’obéir aux ordres et d’autres n’ont pas fait ce choix, comme par exemple le comte Claus von Stauffenberg. Les règles sociales le veulent abusé par le nazisme, impliqué contre sa volonté mais la conscience le veut coupable (en droit, seuls les actes comptent). Kant illustre bien cette prééminence de la conscience, quand il dit « _Il pourrait, par l’exercice de sa liberté se contraindre à un exercice moral, il ne l’a pas fait, il se rend coupable_.». Question 3 : Les effets de la bombe atomique larguée à Hiroshima semblent surréels par rapports aux bombardements dits « classiques », suivant la