Homme universel, génie à l’état pur, grand humaniste, homme de la Renaissance, artiste grandiose, ingénieur de talent, scientifique précurseur, voilà quelques uns des noms que l’on peut donner à Léonard de Vinci. Par sa vie et sa personnalité, mal connues, la paternité de ses inventions et ses tableaux souvent mystérieux, parfois controversés et ses projets irréalisés jugés par certains comme preuve de procrastination, De Vinci fascine encore de nos jours. Il est né à Vinci en Toscane le 15 avril 1452. C’est l’enfant illégitime d’un notaire florentin, Piero Da Vinci. Il a instruction classique mais n’apprend ni le latin ni le grec. En 1560, il est placé par son père à l’atelier du peintre Verrocchio, où il apprend l’art de Quattrocento. Au fil des années, il devient l’assistant de son maître qu’il finit par quitter à 26 ans. Il peint la Vierge aux rochers vers 1883. Ensuite, il recherchera des mécènes. Ce sera d’abord le duc de Milan, Ludovic Sforza. Il peint la Cène, sculpte, organise des fêtes. Il travaille sur l’irrigation, les horloges, le métier à tisser. Il est dédaigné par le Pape, qui lui préfère Michel-Ange pour décorer la chapelle Sixtine. Il fuit à Venise puis revient à Florence dans les années 1500, il se passionne pour les fossiles, l’érosion, la Lune ; il étudie aussi l’anatomie humaine, les oiseaux qui sont une véritable fascination pour lui. Il est au service des Médicis mais la concurrence avec Raphaël et Michel–Ange est dure. L’arrivée des français en 1515 à Marignan lui permet de partir s’installer en France. Le monarque français, François Ier a énormément d’admiration pour De Vinci, il lui donne le château de Clos-Lucé, le rémunère et le laisse libre de créer. Il achète La Joconde. Cette liberté convient très bien à De Vinci car il aime chercher, peindre, expérimenter sans limites de temps ou de date. Il dessine les plans du futur Chambord. Il meurt en