Les années 1945-1973 sont marquées par une incroyable croissance économique. Elle est surnommée les “Trentes Glorieuses” par l’économiste Jean Fourastié, en 1952. Cette croissance économique a eu des consequences positives mais aussi des limites.

Durant les “trentes glorieuses” les pays industrialisés (France, Etas-Unis, Japon…) assistent au progrès des techniques de productions qui permettent de developer les secteurs agricoles, industriels et tertiaires (services). La France connait alors le plein emploi. Le niveau de vie est devenu très élevé et les “besoins” de la population ont augmenté. C’est la naissance de la société de consommation qui consomme toujours plus grâce a la publicité. La production s’accroit dans les secteurs liés à la consommation comme l’automobile et les produits électroménagers afin de satisfaire les consommateurs. La natalité connait une forte augmentation, c’est le baby-boom d’après guerre. Les baby-boomer sont aussi des consommateurs, avec le développement de la mode, de la musique et des loisirs.

Mais les “trentes glorieuses” ont aussi leur limites, les pays du sud et les pays décolonisé ne profitent pas de la croissance économique. Ces pays souffrent d’analphabetisme, de malnutrition et ils ont un revenu individuel faible. Ils sont qualifiés de pays “sous-developpés”. Par ailleurs, en 1970 de multiples crises touchent presque touts les pays industrialisés. C’est la fin des “trentes glorieuses” et le debut des “vingts piteuses”. Les “vingts piteuses” est une expression inventée par des economistes afin de caractériser les vingts années de crises successive qui surviennent après les “trentes glorieuses”. En effet, le “choc pétrolier” de 1973 (l’OPEP multiplie par quatre le prix du baril), l’inflation et la baisse de consommation (les consommateurs sont déjà équipés) entraînent la fin des “trentes glorieuses”.

Les trentes glorieuses on été, pour les pays industrialisés, bénéfique. En effet, la population est jeune et le mode