Introduction :

«Rentrer chez soi sans aucune altération de son état de santé après une journée de travail est un droit fondamentale des personnes»
Le développement économique et social progressive du monde de travail tout au long de l’histoire de l’humanité avec des rythmes différenciés a mené vers une organisation de ce monde. Une structuration des relations au travail, une différenciation des rôles entre salariés et employeurs, marqué par des conflits qui les opposent, a permis a chacun d’eux de défendre ces intérêts. D’une simple force de travail exploitée, le salarié a vu sa place changé dans la société grâce a sa lutte, qui s’est traduite progressivement par l’humanisation des conditions de travail , tout en préservant l’intérêt général de la société, « les rapports de travail salariés ont ainsi offert une base de construction des premiers dispositifs de protection sociale de même qu’ils ont entrainés la naissance d’un corps de règles adaptés» .
Le besoin de prévention pour faire face aux vicissitudes de la vie et à ses risques sociaux et économiques semble innées en chacun des salariés. Par l’exercice d’une fonction, le travailleur s’offre le moyen de s’immuniser contre les aléas de la vie, mais une fois que ce dernier affronte une incapacité qui l’oblige a arrêté son activité, il perd par conséquent son socle d’assurance constitue par ces revenus engendre par son travaille.
« Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, le développement de la grande industrie a crée des risques inconnus jusque là, dus à la multiplication de l’emploi des machines et aux progrès de la science, générateurs de nouveautés techniques. Le nombre des accidents s’en est trouvé accru, dans de telles proportions que la mise sur pied d’un système d’indemnisation est devenue nécessaire, sous la pression de l’opinion publique ». C’est en Allemagne ou les assurances sociales obligatoires furent instituer : l’assurance maladie créée en 1883, l'assurance accident du