Les accords de munich 1938
Hitler a pour objectif de dominer l’Europe, en réunissant les populations de la langue allemande dans les autres pays du continent . Après l’annexion de l’Autriche, le chancelier vise celle d’une province tchécoslovaque où vivent les Sudètes, une communauté germanophone. All/It/Fr/GB en signant les accords de Munich en arrivent à accepter l’inacceptable : l’abandon de la province tchèque des Sudètes à Hitler, en échange de sa promesse solennelle de ne plus revendiquer aucun territoire. Churchill déclare au gouvernement britannique : « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre ». Effectivement, quelques mois plus tard , L’Allemagne ne tient pas sa promesse et envahit le reste de la Tchécoslovaquie… Le Fürher est toujours à la conquête de son espace vitale (Lebensraum)
On peut ainsi se demander en quoi les accords de Munich s’imposent comme une stratégie d’expansion hitlérienne, véritable marche vers la Seconde Guerre Mondiale ? En effet si la crise des sudètes que l’on définira dans un premier temps, aboutit aux accords de Munich (exposé dans une seconde partie), ces derniers sont l’occasion pour Hitler d’étendre son « espace vital » et d’orienter la marche vers la guerre (objet d’une troisième partie).
La crise des Sudètes :
- en 1918, les députés au conseil Impérial représentant les Allemands des Sudètes refusent l’adhésion à l’Etat tchécoslovaque nouvellement créé, alors que les Allemands des Sudètes ne représentent que 3 millions, dans un pays de 15 millions d’habitants.
- Ils exigent le rattachement de leurs régions à l’Etat allemand autrichien.
- Ainsi ils établissent 4 gouvernements régionaux : Böhmerwaldgau, Deutschböhmen, Sudetenland et Südmähren. Collectivement, ces régions sont appelées les Sudètes.
- L’opposition All/Tchèques s’intensifie tout au long des années 30.
- Les exigences de la minorité allemande avec le leader