A Les actionnaires (contre-pouvoir interne à l’entreprise)
Les actionnaires détiennent des actions, c'est-à-dire des parts du capital d’une entreprise.
Les actionnaires sont des personnes privées (physiques ou morales) ou publics (État), individuels (petits porteurs) ou collectifs (investisseurs institutionnels tels les professionnels de la gestion collective de l’épargne). Les actionnaires peuvent être majoritaires ou minoritaires (ces derniers peuvent alors se regrouper comme c’est le cas de l’Association de défense des actionnaires minoritaires). Chaque titre est un droit de propriété. Il permet de recevoir une partie des bénéfices de la société en proportion de la part du capital détenue. Cette partie versée est appelée dividende. Une action donne par ailleurs le droit d’être informé sur l’activité de l’entreprise, de participer aux assemblées générales et d’y voter les résolutions.
Les actionnaires constituent un contre-pouvoir vis-à-vis des dirigeants dans la mesure où, d’une part ils prennent des décisions officiellement importantes (approbation des comptes…), d’autre part, s’ils jugent insuffisante la progression des cours de Bourse ou le montant des dividendes, ils peuvent vendre brusquement leurs actions, ce qui peut provoquer la chute des cours d’une société et la fragiliser.
B Les salariés et les représentants syndicaux (contre-pouvoir interne à l’entreprise)
Second contre-pouvoir interne à l’organisation, les salariés peuvent contester et contrôler le pouvoir des dirigeants dans la mesure où ils disposent, au contraire des acteurs externes, d’un accès direct à l’information – notamment par l’intermédiaire de leurs représentants syndicaux – et de moyens d’action comme la grève.
Ainsi, les associations syndicales de salariés sont considérées comme des groupes de pression. Leur fonction consiste alors à exercer une pression sur les autorités décisionnelles tant internes qu’externes à l’organisation (patronat,