Les agressions sexuelles sont-ils le résultat d’une sexualité impulsive ou d’un acte de violence? Commençons par définir ce qu’est une agression sexuelle. Tout gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, sont des agressions sexuelles lorsqu’ils sont commis sans le consentement de la personne. Que ce soit un baiser, des attouchements (pénis, vagin, fesses, seins, cuisses), un contact oral-génital (fellation et cunnilingus), une pénétration (vaginale ou sodomie), du voyeurisme, du harcèlement sexuel ou du frotteurisme. Le frotteurisme survient lorsqu’un individu recherche un contact physique avec des personnes non consentantes, dans des endroits publics. Le harcèlement se manifeste sous toutes formes d’attentions ou d’avances non désirées à connotation sexuelle qui provoquent l’inconfort, la crainte et menacent le bien-être d’une personne. Qu’est-ce que le consentement? Une personne n’a pas le consentement si la victime dit non, si elle ne donne aucune réponse, si elle se débat, si la personne ne demande pas le consentement à l’autre puisqu’elle lui a déjà donné dans le passé, si la victime est sous l’effet de drogue ou alcool et finalement, si la personne manipule sa victime. Une agression peut être commise par n’importe qui, mais l’agresseur est habituellement une personne connue de la victime, qui profite de la relation de confiance ou d’autorité avec cette dernière pour l’agresser sexuellement. En effet, près de huit victimes sur dix connaissent leur agresseur. Dans ce texte, notre sujet est limité aux évènements qui se sont produits au Canada durant les dernières années jusqu'à tout récemment. C’est un sujet qui est assez important à aborder, puisqu’une femme sur trois a été victime d’au moins une agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans et un homme sur six en sera victime au cours de sa vie. On dit que c’est un sujet assez tabou parce qu’il y a jusqu’à 90% des agressions qui ne sont pas déclarés à la police. Ce qui peu être perçu comme une