Les ames fortes plan resume analytique
PLAN-RESUME ANALYTIQUE
I. OUVERTURE – PROLOGUE : LA VEILLEE FUNEBRE pp. 7-53
Souvenirs des vivants et des morts
Des mots autour du mal
a) la polyphonie : un chœur de plusieurs femmes qui veillent le mari de l’une d’elles : l’Albert. Il y a là au moins Berthe, Thérèse et celle qui apportera la contradiction à Thérèse et que Giono lui-même désigne comme « le Contre »
b) bavardage et réflexions diverses : la vie (café, caillettes, vin blanc) et la mort : « Il ne faudrait pas avoir vécu pour ne pas savoir que les plus malheureux sont ceux qui partent – Eh bien vous Th, alors on peut dire que la vie vous plaît. » (28).
c) le mal : l’incendie ; l’illusion : « Je veux dire être et paraître, la différence que c’est ! Tu vas, tu viens, tu es quelqu’un ; et puis un beau jour ça éclate. » (19) « Tu fouillerais, tu en trouverais des choses ! Tout le monde en a. Qui plus qui moins. » « Quand on veut faire le mal, ce n’est pas une culotte ou une robe qui vous le fait faire ou qui vous en empêche. » 20
d) la figure de Thérèse se détache et s’impose peu à peu : elle a 89 ans ; elle est née « deux ans après le gros incendie », en 1860 ; on est en 1949, à Lalley, village du Trièves. Elle a été placée comme fille de cuisine à 17 ans au château du Percy chez les Charmasson. Elle a perdu ses trois fils et son mari (28) Page 23, étrange allusion : « quand j’ai quitté le château, un an avant mon mariage, on s’est fixé maréchal à Clostre » « Qui t’a dit que j’étais malheureuse ? - Vous dites que vous n’aimez personne et que vous n’avez que vous. – Eh bien ! où vois-tu du malheur dans tout ça ? » (52-53)
e) les souvenirs, commérages, ragots, ou anecdotes deviennent des récits, des histoires : des « affaires » : querelles de familles ; argent ; vices ; violence ; manipulation ; jalousie ; haine : petites mesquineries, menus délits, calculs égoïstes, conflits d’intérêts qui tissent le quotidien d’un village « Ceux de votre sang ne se gênent pas. » «