les amérindiens
Iguanacaera, l’île des iguanes, c’est ainsi que le peuple arawak baptise notre île quand ils s’y sont installés il y a deux mille ans de cela. Ce peuple de pêcheurs aguerris, d’artisans potiers qui travaillaient à la fois l’argile et l’os, baigne dans la tranquillité, la joie de vivre, en harmonie avec la nature. Aussi adroits pour filer le coton que pour travailler la terre glaise, ils ont développé des techniques si performantes (qu’aujourd’hui encore elles sont perpétuées dans les ateliers de Sainte Marie/ qu’ils ont atteint la perfection). C’est d’ailleurs grâce à une grande variété d’instruments et d’ustensiles aux couleurs splendides, blanc, bistre, violet et noir, que nous les connaissons mieux aujourd’hui.
Tableau des festivités, présentation du village
Vie du village, pêche
Il y a bien longtemps de cela, la lune, divinité qui régissait le peuple amérindien, confia a la princesse des arawak une amulette sacrée. Mais après mille ans de vie paisible au sommet des mornes, un danger insoupçonné va s’abattre sur eux, telle une déferlante de chaos : le peuple des Caraïbes.
Rien qu’en entendant leur nom, les habitants étaient saisis d’effroi. Ils frémissaient à l’idée de ces cannibales indisciplinés qui pillaient et massacraient tout sur leur passage. Même s’ils sont passés maîtres dans l’art de façonner le lambi, de préparer le manioc et de construire des carbets inébranlables, ils étaient surtout réputés pour leur hargne au combat.
Tableau présentation des caraïbes (si ça existe)
C’est pendant une cérémonie où l’alcool de manioc coulait à flot que le fils du chef caraïbe fut intronisé, et se vit confier la tâche de dérober l’amulette sacrée tant convoitée.
Tableau cérémonie
« Va mon fils au moyen de tes charmes séduire la détentrice de l’amulette car ce n’est pas au moyen de la force mais de la ruse que nous soumettrons nos ennemis. » lui dit le roi Tapucumara. Et c’est ainsi que luttant contre la force des courants il rejoint