Les anglicismes
L’anglicisme ne date pas d’aujourd’hui. C’est un fait observé il y a bien des siècles, certes, mais il parsème le français et récidive au fil des générations.
Présentement, l’anglais prédomine sur la scène international et dès qu’il se trouve côte à côte avec une autre langue, comme le français par exemple, il prête volontiers ses mots, voire ses expressions. Néanmoins, ces emprunts risquent de nuire à la qualité de la langue française.
Par ailleurs, il existe différents registres de la langue, notamment officiel et familier, pour lesquels l’emploi des emprunts n’est pas interpréter de la même manière. D’un côté, le français soutenu impose le respect des normes d’usage en vigueur, contrairement au langage familier qui tolère les emprunts de l’anglais. Toutefois, il faut souligner la particularité de l’usage des anglicismes dans la langue dite de spécialité.
Cependant, en France on puise fréquemment dans le vocabulaire anglais. Or, au Québec, tout anglicisme est douteux, mais il est employé de plus en plus sans prêter attention.
La prééminence des anglicismes est omniprésente bien entendu, et risque d’envahir les autres langues, et en conséquence de fragiliser, voire mettre en danger l’existence même de cette langue. C’est pourquoi il faut apprendre à cogiter et s’exprimer en français, au lieu de transcrire de l‘anglais.
En réalité, cela ne devrait pas entraver à l’évolution et la réforme de la langue française. Au contraire, l’emploi controversé de certains termes de l’anglais, jugés inappropriés auparavant, pourraient être certainement adoptés au fur et à mesure.
Référence :
CENTRE DE COMMUNICATION éCRITE (2010). « Anglicismes : n’empruntons que le strict nécessaire ! », disponible à http://www.cce.umontreal.ca/auto/anglicismes.htm.