Les armes littéraires
Les écrivains on utilisés différentes armes pour dénoncer leurs époques.
L’une des armes les plus fortes dans l’écriture est le pamphlet, souvent violent et qui dénonce ou critique une personne ou une institution.
Voltaire a écrit de nombreux pamphlets, mais sous divers pseudonymes pour éviter d’être poursuivi par la justice. Par exemple, dans « de l’horrible danger de la lecture », Les « risques » entraînés par l'introduction de l'imprimerie y sont dénoncés ironiquement (elle diffuserait l'Histoire objective pouvant faire réfléchir les hommes, répandrait la philosophie des Lumières et entraînerait des progrès dans la médecine.). Les deux derniers paragraphes ne sont pas numérotés, et précisent les modalités d'application de l'interdiction de lire, puis de penser. C’est un texte qui dénonce l’anti-lumière et l’anti-écriture.
Pour dénoncer, Voltaire n’a pas seulement utilisé le pamphlet, mais s’est servi aussi de ses contes philosophiques, le « conte philosophique » comporte deux termes à première vue oxymoriques. Le conte philosophique a pour fondement principale d'avoir une morale, tout comme les apologues. Ce type de conte se distingue donc des autres apologues, car en plus d'être entièrement écrite et non orale, il sert aussi d’instrument à l’expression philosophique de celui qui l’écrit. L'incipit du conte philosophique s'imprègne de formulations comparables à celles d’un conte traditionnel, formulations temporelles qui reviennent comme un refrain, et permettent au lecteur de vivre une immersion dans le monde merveilleux des fables. Cependant, il est écrit dans le but de dénoncer.
Dans ses contes philosophiques, Voltaire invite le lecteur à prendre conscience de l'imperfection humaine et de l'omniprésence du mal sur la terre. Il