Les aventures de télémaque
Nous allons tout d’abord voir par quels moyens grammaticaux Fénelon dessine un monde idéal. Dans tout le premier paragraphe du texte, nous avons une peinture du paysage et le temps employé est principalement le présent à valeur descriptive. Les phrases qui décrivent le paysage sont relativement courtes et précises. Leur syntaxe est simple est la plupart des phrases sont des relatives. Cette simplicité de rédaction est le miroir de la sérénité des habitants. C’est pourquoi nous devons nous interroger sur la personnalité des habitants. Le peuple de Bétique est modeste, uni et vivant heureux en communauté : ils sont « simple et heureux dans leur simplicité », c’est-à-dire qu’ils n’utilisent pas ce dont ils n’ont pas besoin : ces habitants possède donc des qualités morales rares comme le prouve cette citation : « ils n’estiment que ce qui sert véritablement aux besoins de l’homme ». Ainsi, avec un souci d’égalité dominant, le sentiment de jalousie n’existe pas entre les habitants. Cette caractéristique est d’autant plus vraie car l’argent est absent en Bétique. Leur principal souci est de mener une vie Longue, simple, et heureuse en harmonie. Nous allons maintenant nous intéresser au paysage, à l’environnement de la Bétique. La terre y est merveilleuse et pleine de richesses. Les conditions climatiques ne sont pas extrême mais favorables aux récoltes. Par conséquent, la terre offre chaque année une « double moisson ». Cette terre abondante semble donc « avoir conservé les délices de l’âge d’or »,