En quoi la danse, et notamment les ballets Russes sont avant-gardiste ?
Les ballets Russes et Diaghilev:
L’expression « Ballets Russes » désigne les spectacles de danse présentés par Serge de Diaghilev à Paris de 1909 à 1929. Grace a ces ballets, Serge de Diaghilev a voulu montrer à l’Occident les richesses de la Russie.
Dans un premier temps, Diaghilev engage des danseurs formés selon la tradition académique, issus du Ballet Impérial de Saint-Pétersbourg : Tamara Karsavina, Anna Pavlova, Vaslav Nijinski, Ida Rubinstein, Bronislava Nijinska…
Décors et costumes sont en rupture totale avec les codes en vigueur jusqu’alors dans la décoration de théâtre (Des couleurs franches). Pour la partie musicale, Diaghilev choisit des compositeurs tels que Nikolai Tcherepnin, Alexander Borodine, Anton Arensky, Rimski-Korsakov… Leurs partitions frappent par leur originalité, leurs harmonies et leur énergie.
Le 18 Mai 1909, la troupe de Diaghilev se produit à Paris, sur la scène du Châtelet, c’est un véritable choc pour les spectateurs habitués aux règles traditionnelles du ballet classique et aux décors en carton-pâte. Les décors des Ballets Russes remportent un énorme succès.

Schéhérazade En 1888, Nikolaï Rimski Korsakov compose sa suite symphonique au nom de Schéhérazade, sur laquelle un ballet est crée en 1910 par Michel Fokine. Vaslav Nijinski en sera le danseur principal. Les costumes et les décors seront de Léon Bakst. Alexandre Benois en modifie l’intrigue en la dramatisant. Le personnage de Schéhérazade n’apparait que dans le titre, pour garder le cadre du conte des Milles et une Nuit. L’esclave infidèle devient l’héroïne d’histoire d’amour et de mort.

L’histoire :
Persuadé par son frère, le schah Zeman, que son esclave favorite : Zobeide, le trompe en son absence, le shah Zariar feint de partir a la chasse. A peine parti, les femmes du harem persuadent le chef des eunuques d’ouvrir les grilles aux esclaves, pour se livrer avec eux aux plaisirs de