Les bonnes de genet
La véritable histoire de cette pièce reste assez flou. A propos de l’écriture de la pièce, Jean Genet, change de version selon les années, et celle de Louis Jouvet ne correspond pas exactement a une des versions de Jean Genet. Une histoire de l’écriture de la pièce, qui reste donc très superficielle. En ce qui concerne le thème de la pièce, il fut inspiré par un fait divers réel, celui des sœurs Papin, en 1933, les deux sœurs qui étaient au service d’une famille bourgeoise, assassinent sauvagement leurs patronnes. Pourtant dans les Bonnes, de Jean Genet, les deux Bonnes ne vont pas faire preuve de sauvagerie, bien qu’on les en croit capable, et n’assassinent pas leur patronne, l’une des Bonnes tue l’autre. Ce n’est donc pas un mélodrame sanglant, comme l’on pourrait en qualifier l’affaire des sœurs Papin, il s’agit plutôt d’un rite célébral débouchant sur un meurtre-suicide.
La chute de la pièce fut inspiré, comme l’a confirmé Jean Genet lors d’un interview, de la chanson de Cocteau « Anna la bonne ». A la fin de la chanson, la bonne assassine sa maîtresse à l’aide d’un poison. L’idée du poison, et donc d’un assassinat bien moins sanglant que celui des sœurs Papin, vient donc de cette chanson de Cocteau. Nous aurions tendance a qualifier cette pièce de tragique, puisque qu’elle reprend les fameuses unités de la tragédie. Le cadre temporel est respecté puisque la pièce se déroule de la soirée jusqu’à 1h du matin. Le cadre spatial est représenté par la seule chambre de Madame, lieu de luxure, de féminité mais aussi d’érotisme, qui est en quelques sortes souillé par le jeu fantasmatique des Bonnes. L’unité