Les causes du chômage
1. Les facteurs de rigidité :
1.1 Le rôle du salaire minimum
le salaire minimum (SMIC en France) entraîne la rigidité des salaires à la baisse et implique un chômage involontaire.
Il doit donc s’accompagner d’une politique d’incitation à l‘acquisition de capital humain
1.2 L’existence de syndicats ( théorie de Mc Donald & Solow - 1981)
Le syndicat cherche à maximiser son utilité vis-à-vis des travailleurs en place, ce qui entraîne un comportement monopolistique du syndicat conduisant à un équilibre de sous-emploi.
En outre, les récessions font surtout monter le chômage et peu baisser les salaires réels.
1.3 Les insiders/outsiders & effets d’hystérèse (Lindbeck & Snower - 1988)
Les « insiders » sont les travailleurs qui ont un emploi tandis que les « outsiders » sont au chômage involontaire.
Les « insiders » jouent un rôle prépondérant lors des négociations salariales tandis que les besoins des « outsiders » ne sont pas pris en compte.
De plus, pour stabiliser leur main d’œuvre, les entreprises sont prêtes à payer un salaire supérieur au salaire d’équilibre - qui correspond au salaire + les coûts de rotation de la main d’œuvre (coûts de licenciement/formation/embauche, etc.) - ce qui donne un pouvoir supplémentaire aux « insiders » par rapport au « outsiders » et contribue au sous-emploi.
1.4 Les contrats implicites
Il s’agit d’une approche « assurantielle » de la fixation des salaires. Les salariés préfèrent un salaire plus faible mais indépendant de la conjoncture - Il existe donc un contrat « implicite » entre le salarié et l’employeur qui rend « fixe » le salaire, indépendamment de la conjoncture.
La contrepartie, c’est lorsque la conjoncture est mauvaise, le niveau de l’emploi va baisser plus que ce qui est efficace, uniquement parce que c’est le seul moyen pour les entreprises de faire baisser les salaires.
1.5 Théorie des « menu costs »
Lorsque la demande de travail baisse, il y a un coût